«En hyperhypnose, j’ai tout ce qu’il me faut (…).» C’est en réécoutant le premier album d’Astonvilla (1996) que je tombe sur cette chanson décrivant le téléviseur comme une drogue dure. Les guitares sonnent, un brin de nostalgie m’étreint. La mémoire faisant son œuvre, me voilà propulsé plus loin encore, dans les années 1980. Un banc d’école et moi dessus. Sujet de la dissertation que je vous cite de mémoire: «La télévision brise le cercle familial et le réduit à un pauvre demi-cercle où chacun ne voit plus que l’écran.» Authentique.
2019. Que les critiques et les bons sentiments d’alors semblent obsolètes. Ce qui apparaissait aux penseurs de l’époque comme une catastrophe sociale ressemble fort aujourd’hui à un tableau idyllique. La jolie famille hypnotisée – le soir uniquement – par le…