Cette lectrice souhaite revenir sur le vol déloyal qu’elle et son mari handicapé ont vécu sur le pas de leur porte.

Bien au chaud et installés chez nous, nous nous apprêtions à sortir, avec mon mari. Dehors, il pleuvait des cordes et le temps ne semblait pas aller en s’améliorant durant cet après-midi du mois de mai. A côté de notre paillasson, j’avais installé la chaise roulante de mon époux sur laquelle j’avais déposé un parapluie. Pour ne pas l’oublier et ne pas finir trempés.

Le temps de nous préparer et de bien nous couvrir, qu’il n’était plus là, ce parapluie. Sur le moment, je n’ai pas cru au vol, me raccrochant à la bonne foi de l’être humain. Puis, me faisant à l’idée, j’ai commencé à m’abandonner à la colère. Comment une personne saine d’esprit peut-elle subtiliser un objet…