Dans sa Parole à l’invitée du 31 janvier, Mme Martine Rebetez, professeure de climatologie à l’UniNE et au WSL, appelle à éviter de brûler le bois «autant que possible», car, selon elle, «la combustion du bois engendre une pollution, surtout en poussières fines, beaucoup plus nuisible pour la santé, à calories égales, que la combustion du mazout, qui est lui-même plus polluant que le gaz».
Elle véhicule, ici, une erreur d’analyse malheureusement assez courante, mais beaucoup plus regrettable pour une professeure d’Université active au sein de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL). Comme le montre la Commission fédérale de l’hygiène de l’air dans un rapport sur les poussières fines en Suisse, les installations modernes de chauffage assurent une…