La Palestine, est-ce vraiment loin? Vendredi soir, à l’Aula du collège du Raffort, c’était tout proche. Proche comme le souffle de l’ogresse, qui caresse le cou de trois chevrettes imprudentes. Proche comme la chambre du roi qui a enlevé la belle Jbene. Proche comme les figues dans l’arbre où se cache Didoun. Proche comme Fatmeh Askar, proche grâce à elle, à l’arabe qu’elle chante ou conte, grâce à son regard, grâce à Lorette Andersen qui traduit pour nous.
Vendredi, la Palestine était invitée à Mézières par la voie des contes. Deux capitaines de tapis volants, deux femmes extraordinaires. La première a pris sa langue, sa douceur et les images de son pays pour nous les offrir avec générosité et talent. La seconde l’a accompagnée, permis l’échange, le rêve, la rencontre. Toutes deux ont…