Tenir sur la longueur

jeu, 25. jui. 2019

Vingt ans qu’on l’attendait. Les mots me manquent pour vous raconter les premiers jours à la Fête des vignerons*. Je choisirais certainement: vertige, émotions ou encore fatigue. «Bravo» et «merci» sont les mots que nous entendons le plus dans la rue. Samedi, à l’occasion de la Journée fribourgeoise (lire en page 3), nous choisissons d’arriver en bateau à Vevey. Une dame s’approche sur le pont. «Merci de participer à la fête», nous dit-elle en nous tenant le bras. Certes, nous avons mis, depuis des mois, notre vie professionnelle, parfois, et notre vie personnelle, souvent, entre parenthèses. Mais ce «sacrifice» valait amplement la peine. Nous recevons tellement en retour.

Lors du grand final, les 5500 acteurs-figurants remplissent les cinq scènes de l’arène. Notre joie est contagieuse. Nous voyons tous ces visages avec le sourire. Les spectateurs sont debout. Ils n’arrêtent pas d’applaudir. Nous ne voulons presque plus partir. Il n’est même pas certain que le 11 août, lors de la dernière représentation, nous quittions l’arène. Et, à chaque fois, nous retenons nos larmes.

Dimanche, à l’issue de la première représentation de jour, nous avons perdu la voix qui, depuis des semaines, nous souffle dans les oreilles le moin- dre de nos mouvements. En effet, Kapitolina Tcvetkova-Plotnikova, chorégraphe associée, nous quitte pour rejoindre un autre projet artistique. Lundi, nous pouvons souffler. La Confrérie des vignerons nous a donné un jour de congé. Car ce qui sera le plus dur, ce sera de tenir sur la longueur. D’autant plus que le mercure a frôlé, cette semaine, les 38° C. La fatigue commence déjà à se faire ressentir. Tout a commencé le 18 juillet, avec le Couronnement.

Le marathon a débuté à 14 h avec le cortège. Plus de 40 000 personnes se sont massées dans les rues, sur 3,5 km. Impressionnant. Nous partons ensuite pour le banquet. En attendant notre passage vers 22 h 20, nous regardons la retransmission TV du Couronnement sur notre smartphone. Nous entendons au loin les applaudissements à l’appel du nom de Corinne Buttet, vigneronne-tâcheronne à la Cure d’Attalens, première femme couronnée de l’histoire. Je vous donne rendez-vous le 16 août pour la dernière chronique sur la FeVi 2019 ou avant… à Vevey. En attendant, Le Messager prend quelques jours de congé.

VALENTIN JORDIL
*Je relate ici, toutes les semaines, les coulisses de la Fête des vignerons

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