Sans mot

jeu, 16. mai. 2019

Ce dimanche, nous avons arpenté pour la première fois ce qui va être notre «terrain de jeu» du 18 juillet au 11 août: l’arène de la Fête des vignerons*. D’habitude si foisonnant, le vocabulaire de la langue de Molière venait quasiment à nous manquer pour décrire ce que nous étions en train d’observer. A nous regarder, on aurait cru voir des enfants, le jour de Noël, devant le sapin. Nos yeux pétillaient. Nos déplacements, encore flous la veille, étaient désormais un peu plus clairs dans nos esprits.

Nous montons sur l’une des quatre estrades entourant la scène principale, à 5,50 mètres du sol, puis descendons des escaliers. Notre régisseur, casque sur les oreilles, nous donne quelques explications. Nous foulons, presque intimidés, le feel of play (place de jeu), un écran LED de 850 m2. Le plus grand du monde. Avec mon frère aîné, nous nous posons encore beaucoup de questions «existentielles»: Les vaches-comédiennes vont-elles marcher là-dessus? ou est-ce qu’on aura pas trop chaud là au milieu en plein mois de juillet avec notre costume coloré?

A la fin de la visite, nous avons de la peine à quitter l’arène. Comme si nous voulions nous asseoir dans chacune des 20 000 places, monter et descendre chacun des escaliers. Puis, nous récupérons, sous La Grenette, notre accréditation et notre «kit» pour l’été. J’ai hâte. La Fête des vignerons est devenue notre principal sujet de discussion avec notre famille et nos amis. Elle occupe désormais une grande partie de notre temps libre. Chaque semaine s’articule et s’adapte à nos jours de répétition. Nous fredonnons même au travail le chant de notre groupe de la Saint-Martin.

Samedi, nous avons répété pour la dernière fois sous la tente de La Veyre, sur les hauts de Vevey. En plus de nos écouteurs, nous avons désormais une chasuble rouge avec un numéro. Daniele Finzi Pasca, le concepteur du spectacle, nous demande plus de précision… et de joie. Il nous donne un objectif: faire danser 20 000 personnes. Ce n’est pas gagné. Il ne m’aura fallu pas moins d’une semaine pour maîtriser la «danse de l’épaule» sur les conseils amusés de l’un des assistants du metteur en scène et d’une ancienne camarade de classe de mon frère. Restez à l’écoute ou plutôt observez. VALENTIN JORDIL
*Je relate ici, ponctuellement, les coulisses de la Fête des vignerons 2019

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